Après quelques jours de farniente dans un resort pour gringos américains, on a décidé de prendre la voiture et d'aller visiter le village de pêcheurs voisin. Étant donné le paysage ressemblant à la Bretagne, je m'attendais à un joli port de pêche en dur, avec des bateaux de pêche assez gros.

Hé bien en fait, non. Nous arrivons à Los Cobanos, la route devient chemin de terre, un jeune nous fait signe de nous garer là, chez lui. Et puis il nous demande 2 dollars, je lui en donne 1. Il m'assure que la voiture sera bien gardée, je suis bien rassuré.

On passe devant des vendeurs de mojito à la sauvette dans un étroit chemin et débouchons sur la plage. C'est dimanche, et il y a donc sans doute une animation plus importante que les autres jours: des familles, des enfants, beaucoup de petits restaurants faits de tôles et de bois le long de la plage.

Nous avançons jusqu'au port: une vingtaine de canots à moteur attachés avec des cordes sur des bites en bois plantées à même le sable. Nous devons enjamber ces cordes mouvantes avec le mouvement des vagues.

Des enfants jouant à Los Cobanos, Salvador

Nous restons assis là un moment, à regarder quelques enfants jouer, leurs cris de joie résonnant dans l'air. Nous écoutons le ressac des vagues, respirons l'air des vacances, tout en surveillant la marée montante d'un air distrait.

La fine équipe dans le bistrot sur la plage du Salvador

Au retour, nous nous asseyons dans un de ces petits bistrots. J'ai choisi celui avec la musique un peu rance. Une bière et deux cokteles de camarones y de caracoles plus tard, la nuit tombe, il est temps de partir.