Cinq mille kilomètres par seconde, couverture Comme deuxième ouvrage de la série "achats lyonnais", je vais parler maintenant de Cinq mille kilomètres par seconde.

Manuele Fior, qui avait déjà mis en dessins Mademoiselle Else (que je n'ai pas lu), nous conte ici cette histoire, une histoire assez simple mais avec des personnages attachants, et servie par des dessins de toute beauté.

C'est donc un roman graphique qui met en scène une histoire d'amour entre deux personnes, que l'on va suivre sur 30 ans. Dit comme ça, on dirait quelque chose de très classique, mais ce n'est pas aussi simple que ça. En effet, chaque chapitre représente un moment, quelques heures en fait, d'un moment de la vie de ces deux personnes, parfois d'une seule, parfois des deux qui se croisent alors. Entre les chapitres, quelques années s'écoulent, c'est au lecteur de combler les trous de l'histoire.

En plus de l'histoire assez juste de ces deux personnes, qui n'ont pas grand chose de particulier finalement, les dessins sont juste superbes, à l'aquarelle, des décors détaillés, des personnages dont les expressions sont saisies par quelques lignes. On voit encore certains traits de crayon, par exemple dans la quatrième case de la première planche ci-dessous, c'est plutôt sympathique.

Ah oui, cet ouvrage a reçu le Fauve d'Or Angoulême 2011, rien que ça.

C'est encore Pénélope Bagieu qui en parle le mieux dans une chronique publiée sur Youtube.

Cinq mille kilomètres par seconde, fin du premier chapitre Cinq mille kilomètres par seconde, début du sixième chapitre