C'est l'histoire vraie d'un dessinateur qui demande à son père de lui raconter son histoire de juif polonais pendant la guerre de 39-45, déporté à Auschwitz et survivant. C'est à la fois réel et réaliste, non romancé, et c'est ce qui rend cette bande dessinnée si troublante.

Le nom de Maus provient de la manière de raconter l'histoire : les juifs sont représentés par des souris, les nazis par des chats (et les non-juifs par des cochons). Et les juifs qui se cachent portent un masque de cochon, d'ailleurs.

L'histoire m'attriste pour deux raisons, l'une que chacun pourra ressentir, l'autre plus personnelle :

  • C'est raconté avec un tel souci du détail, un tel réalisme, qu'on ne peut qu'être touché par l'horreur de ce qui s'est passé à cette période, qu'on ne peut que se demander comment des gens ont pu être aussi cruels... et pas que les nazis.
  • Cette histoire du fils qui demande à son père me fait prendre conscience que je n'en ai jamais parlé avec mes propres grands-parents, aujourd'hui décédés. Je me rends compte aujourd'hui que j'aurais aimé connaître leur histoire...