Ce fut une soirée enchanteresse... Que vais-je bien pouvoir retenir parmi tout ce que j'ai vu/vécu/ressenti ce soir, au concert de la Grande Sophie ?

On va commencer par l'entrée dans la salle... Qui dit concert dit bière, je me dirige donc vers le bar; et là, la première bonne surprise de la soirée : ils ont des fin du monde à 12°, à 5 euros :) (comparons avec les 7 ou 8 euros des bars à bières classiques, ou des 6 euros de l'Elysées Montmartre pour de la Kro).

Première partie : Jeff Bodart; c'était pas mal, il avait bien la patate... Mais bon, on était pas venu pour lui :-) Il faut avouer qu'il s'en est bien sorti, surtout qu'il n'a joué que 4 ou 5 morceaux !

Et voilà que la Grande Sophie arrive... élégante avec sa veste blanche et sa jupe rose, pleine de charme et de classe, de charisme et de présence, des jambes interminables. Et dès qu'elle commence à chanter, sa voix, à la fois chaude, douce, un peu sucrée, nous enveloppe et nous emporte. On se laisse completement aller à écouter sa musique et ses paroles, simples comme elle, et c'est cette simplicité qui les rend si touchantes. Et le plus agréable, c'est que son bonheur d'être avec nous est presque palpable... Ça se traduit par un : "Je crois qu'on attendait tous cette soirée depuis très longtemps !" lancé au début du concert. Le public a approuvé :-)

J'adore lorsqu'elle raconte ses petites anecdotes... On connait tous celle du médiator de Chryssy Hynde (des Pretenders): notre amie Sophie était au Bataclan, au concert des Pretenders, lorsque Chrissy Hynde lance son médiator dans le public... L'instant parait durer plusieurs minutes (sept pour être exact); le médiator flotte à gauche... à droite... et tombe sur le bras de Sophie. Ni une ni deux, elle plaque sa main libre dessus, regarde autour d'elle avec un sourire en coin: "j'les ai bien tous niqués !" Elle nous a dit que c'était la dernière fois qu'elle racontait cette histoire en concert... Et c'est là que une pluie de médiators tombe du plafond, "pour pas que vous repartiez sans rien !"

On retiendra aussi les deux passages-éclairs de 5 ou 6 danseuses, plus jolies les unes que les autres... Ou bien les bonbons qu'elle jette (snif, j'étais juste un poil trop loin !). Mais on se rappellera aussi du duo avec son invité Didier Wampas, sur une des chansons des Wampas: C'est l'amour. Il est pas resté longtemps, mais il a eu le temps de bien foutre le bordel :)

N'oublions pas non plus la jolie violoniste Diane (Delaunay ?), complètement à fond dedans (si tu me lis et que tu veux bien boire un verre avec moi, ya aucun problème ;), autant que le batteur, le trompettiste ou le tubiste... Ils chantaient en même temps que Sophie, c'était très drôle :)

Ou bien ... ou bien ou bien ou bien ... lorsqu'elle a fait un slam. Et là, j'ai regardé à gauche, j'ai regardé à droite, et j'ai coincé mon manteau pour avoir les mains libres; elle est passée juste au dessus de moi ! J'ai pu porter ses épaules, son dos, sa taille et ses hanches, ses jambes et enfin ses pieds :) Le bonheur ! J'étais un peu un porte-bonheur, non ? (ah ah ah, je suis trop trop drôle).

Et en plus elle a joué deux heures !

Je crois que quand elle est partie, je ne suis pas le seul à avoir essuyé ma p'tite larme; on était tous sous le charme, et c'était tout vide après...

L'amour, ça pardonne pas, ça peut durer des mois, des jours, cinq minutes quelques fois; l'amour, ça pardonne pas, ça peut durer des mois des jours cinq minutes quelques fois...